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Une invasion barbare 3 juin 2007

Posted by francois in vie sociale.
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lov_jn_3005071.jpgÇ’a l’air qu’on se serait fait voler de 500 000 $ + par le camp du NON lors de la dernière campagne référendaire. Le premier ministre (pour encore combien de temps ?) Jean Charest a appelé le rapport Grenier un  »pétard mouillé ». C’est vrai que 500 000$, dans un budget, c’est presque rien. Mais (et c’est un énorme mais) aucune trace des dépenses reliées au love-in n’a été trouvée. Je vous pose la question : ça coûte combien faire venir 500 000 personnes par avion pour une journée à Montréal, frais d’hôtel et d’organisation compris ? Évidemment, on ne le saura jamais.

Mais, pour le fun, voici les chiffres que j’ai trouvés en cherchant un peu sur Internet : un aller-retour Vancouver-Montréal par WestJet, le 30 octobre prochain : 348 $ ; une nuit au Marriot à Montréal (je doute que nos tinamis aient couché au Motel Chez Gérard), le 30 octobre prochain :  229$. On peut donc avancer que chaque Vancouverois qui s’est pointé a coûté environ 500+ $, peu importe les rabais consentis par les compagnies aériennes. Évidemment, ils ne sont pas tous venus d’aussi loin que Vancouver, nos tinamis qui nous  »aiment ». Mais baissons la moyenne à 250$ par personne. Ça donne 125 millions de dollars et on n’a encore rien organisé (fallait bien l’organiser, cette manifestation – sécurité, préparation, etc.).

Parle-t-on toujours d’un pétard mouillé ici ? Chaque vote qu’on a tenté d’acheter ce jour-là a coûté environ 50$, ça commence à être beaucoup. Si nos tinamis nous avaient aimés autant qu’ils le prétendaient, ils seraient restés chez eux plutôt que de se payer un trip à Montréal aux frais de notre démocratie. Ils ont appelé ça le love-in, j’appelle plutôt ça un acte de guerre.

Les femmes font-elles peur ? 3 juin 2007

Posted by francois in les freaks.
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070530stud-bar-ensemble_n.jpgQui veut aller au Stud ? Pas moi, même si j’ai envoyé à certains d’entre vous une invitation pour aller y faire un tour l’autre jour (c’était une blague et je me suis bien amusé). Le mini-scandale de l’expulsion d’une femme de ce bar qui semble être tout sauf intéressant permet de soulever la délicate question du droit de choisir sa clientèle selon certains critères. On a entendu ces derniers jours l’exemple que les gais ne peuvent entrer au 281, ce qui est techniquement faux. Un homme peut entrer dans un club de danseurs et une femme dans un club de danseuses. Accompagnés, d’accord, mais ils peuvent tout de même entrer. Et j’ai déjà vu une femme se payer une danse à 10$ dans un club de danseuses (j’ai aussi vu la plantureuse Sandra brouter le minou de la sémillante Amanda, mais bon… LOL!). Oui, c’est l’exception, mais ce que j’essaie de dire, c’est que la supposée ségrégation dont les gais se disent victimes 1) ne leur donne pas l’excuse de la pratiquer eux aussi 2) n’est pas aussi criante qu’ils veulent bien le faire croire.

Un pourcentage infinitésimal de femmes pourrait vouloir aller prendre une bière au Stud. De la même façon qu’aucun homme hétéro ne voudra visiter un club de danseurs dans le quartier gai. Pourtant, le second peut facilement faire ce que les premières ne peuvent pas. L’entrée ne lui est pas barrée, l’orientation sexuelle n’étant pas écrite dans le front des gens (quoique parfois…).

Je peux comprendre que les gais voudraient se retrouver entre eux, mais les hommes iraniens veulent la même chose lors des matches de soccer (une femme iranienne ne peut pas entrer dans un stade de soccer). Les hassidims aussi ont certaines règles excluant les femmes. Tout comme les musulmans. Et on devrait dire que c’est bien ? Ciboire, une femme qui visite le Stud une fois par six mois ne va quand même pas menacer les pauvres petits yeux de ces messieurs – gérez votre féminophobie (ça existe, ce mot ? Pas sûr, au pire, je l’invente, vous devinerez facilement ce que ça veut dire), franchement. Ça n’arrête pas de brailler contre l’homophobie (avec raison parfois, à tort d’autres fois) et ça regarde les femmes comme si c’était répugnant (je ne les comprendrai jamais !). En passant, les gars, ce sont principalement des hommes hétéros qui font du gay bashing, pas tant les femmes. Mais c’est vrai que, nous, vous nous trouvez cutes, alors vous préférez vous en prendre aux femmes.
Évidemment, le Stud ne représente pas, heureusement, l’ensemble de la communauté gaie. Dans ce cas-ci, les gais sont victimes de leurs extrémistes qui ont la même vision de la femme que le mollah Omar. Ça, ça veut dire une chose : que les modérés se lèvent et parlent. Sinon, on va vous lancer des tomates au prochain défilé de la fierté gaie. 😉